vendredi 12 octobre 2012

L'assurance-vie

L'assurance-vie

A la fois souple, diversifiée financièrement et fiscalement toujours allégée, l'assurance-vie reste l'un des meilleurs moyens pour arrondir ses revenus de retraités. Et ce à travers au moins trois options : la récupération du capital, les retraits réguliers et le versement d'une rente.

C'est la question que se posent les épargnants, qui, inquiets du contexte financier actuel et des décisions fiscales annoncées, boudent l'assurance-vie au profit des livrets bancaires. Mais prépare-t-on sa retraite avec un Livret A ?
A la fois souple (versements et retraits libres), diversifiée (du fonds en euros garanti, aux unités de compte les plus pointues, pratiquement tous les choix de gestion sont ouverts au sein d'un même contrat multisupport) et fiscalement toujours allégée, l'assurance-vie reste l'un des meilleurs moyens pour arrondir ses revenus de retraités. Et ce à travers au moins trois options.

Récupérer un capital défiscalisé

C'est la plus simple ! Rien n'empêche de liquider son contrat pour l'investir dans un nouveau projet (agrandissement de sa maison, achat d'un bien locatif, tour du monde en bateau...). Il suffit alors de faire le bon calcul pour réduire au maximum la note fiscale.
Celle-ci est par définition légère puisque passé huit ans, seuls les produits financiers générés par le contrat sont taxables à un taux forfaitaire limité à 7,5 % après abattement de 4.600 euros pour un célibataire et 9.200 euros pour un couple marié ou pacsé (a priori la réforme fiscale annoncée ne devrait pas modifier ce régime), sans malgré tout oublier les prélèvements sociaux (15.5% en 2012).
L'abattement se renouvelant chaque année, le souscripteur a intérêt d'optimiser ces retraits en fonction des produits financiers générés.

Programmer un rachat régulier

Cette solution offre un triple avantage : elle permet à l'assuré de bénéficier d'un complément de revenu, tout en gardant la main sur son contrat (on peut toujours suspendre les rachats pour solder son compte) et en conservant les avantages successoraux liés à son assurance-vie (possibilité de transmettre au bénéficiaire de son choix jusqu'à 152.500 euros en franchise de droits de mutation si les primes ont été versées avant 70 ans).
Attention toutefois, comme expliqué ci-dessus, pour éviter la taxe de 7,5 %, mieux vaut avec l'aide de son assureur - ou en utilisant les outils de simulations conçus dans ce but par certains sites Internet calculer au plus juste le rachat annuel afin de toucher un revenu net d'impôts plusieurs années de suite.

Basculer sur une rente viagère

Tout contrat d'assurance-vie peut déboucher sur le versement d'une rente viagère. Elle a l'avantage d'être garantie à vie. Mais cette option présente un triple inconvénient : sa relative faiblesse, son coût (la rente supporte des frais de gestion) et sa rigidité. Sur ce dernier point, le capital restant en compte est aliéné et en cas de décès de l'assuré, le contrat n'est plus transmissible en franchise de droits, sauf contre assurance décès coûteuse ou option de réversion.
A cela s'ajoute une imposition qui, même allégée (assiette dégressive de 70 % à 30 % selon l'âge du rentier), est plus pénalisante que celle d'un rachat.

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