Le PERP
Pour qui ?
Pour tous les contribuables.
Ses avantages
Outre
garantir le versement d'une rente à vie, le PERP est assorti d'une déduction d'impôt en phase d'épargne. Les cotisations versées chaque
année sont, pour chaque membre du foyer fiscal, déductibles du revenu
imposable dans la limite de 10 % des revenus professionnels de l'année
n - 1 (net de cotisations sociales et de frais professionnels) eux-mêmes
plafonnés à 8 PASS (*) de l'année n - 1 (soit 28.281 euros en 2012),
avec un minimum de 10 % du PASS pour les faibles revenus.
Attention,
toutefois, cette limite englobe toutes les cotisations retraite,
facultatives, individuelles ou collectives. S'ils n'ont pas été épuisés,
les disponibles fiscaux PERP des trois années précédentes restent
déductibles. Et on peut utiliser le disponible fiscal de son conjoint ou
partenaire d'un PACS (ces plafonds sont indiqués en page 3 du dernier
avis d'imposition).
Autre atout, en phase
de constitution, le PERP est exonéré de prélèvements sociaux. Et, pour
les plus fortunés, d'ISF, y compris en phase de rentes (sous réserve
d'avoir cotisé quinze ans durant).
En
règle générale, l'avantage fiscal du PERP vaut d'ailleurs surtout pour
les personnes au moins imposées à 30 %, qui font d'importants
versements.
Ses inconvénients
Sauf
exception (invalidité, décès du conjoint ou partenaire d'un PACS,
expiration de droits aux chômage, liquidation d'entreprise pour un
non-salarié, surendettement), les fonds épargnés sont bloqués jusqu'à la
retraite. Et, à cette échéance, au moins 80 % de l'épargne constituée
doivent être transformés en rentes viagères imposables. Les transferts
d'un établissement à l'autre sont envisageables, mais coûtent chers.
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